dimanche 10 avril 2011

Le secret du bonheur

Comme la vie est une éternelle routine! Parsemée de surprises et de toutes sortes d'obligations, on en vient à trouver la vie décevante et parfois ennuyeuse! On se demande alors quel est le secret du bonheur?

Le secret? Je pense qu'il commence par soi. Il faut savoir profiter du moment présent et de toutes les belles surprises de la vie qui s'offrent à nous pour être heureux!

Et quand on n'a pas de belles surprises dans notre vie, il faut se les faire. On le mérite bien et ça fait tellement du bien de faire quelque chose POUR soi. Profiter d'un bon livre, d'un bon disque, d'un délicieux dessert, du soleil ou de la visite d'une bonne amie, il faut prendre le temps de SE faire plaisir dans notre vie!

Penser à SOI pourrait sembler un geste égoïste mais quand on est heureux, cela provoque plutôt un sourire mérité qui s'accroche plus facilement à nos lèvres et qui est contagieux pour les autres. Et pourtant, un sourire ne coûte rien et il rend tout le monde heureux!

Le secret du bonheur commence donc par soi. Il faut ouvrir les yeux et apprécier le moment présent. Et si notre vie nous semble trop monotone, il faut provoquer des moments de petits bonheurs. On ne le fait pas juste pour soi, on le fait aussi pour les autres...


vendredi 1 avril 2011

Bébé#3 est né

Hé oui, c'est arrivé. J'ai enfin accouché!

Les dernières semaines d'attente m'ont parues longues et j'avais envie de rien surtout de rien faire. Juste regarder la télé, m'étendre avec une grosse couverte chaude sur le divan et attendre que le papa revienne du travail. De très longues journées quoi!

Mon horaire consistait à attendre que quelque chose se passe. Malgré mon désintérêt pour tout, j'ai quand même sorti ma pelle pour pelleter mais surtout pour essayer de provoquer les choses. Résultat? Aucun résultat... Même mon médecin s'est impatientée devant cette situation. Au dernier rendez-vous médical, elle m'a dit que si rien n'avait bougé d'ici le prochain vendredi, elle me donnait rendez-vous à son bureau pour provoquer le travail.

Ce matin-là, je n'ai pas eu besoin de me rendre à la clinique, mes eaux ont crevé avant, vers 8h30. On a donc plutôt pris la direction de l'hôpital! Habituée à des accouchements express, bébé #3 est né à 11h23 après seulement deux heures de travail. Et voilà, un autre garçon est venu agrandir notre petite famille. Je suis très fière de mon record! J'avais eu ma fille après 3h de travail et mon fils après 5 heures. Mon chum me dit à la blague que je suis faite pour avoir des enfants...

Projets futurs? On souhaiterait compléter la famille avec un quatrième bébé dans quelques années. Combien de temps durera le prochain accouchement? Faites vos prédictions.

mercredi 23 février 2011

Culture du sacrifice

Il y a quelques semaines, j'amenais mes enfants faire des achats. J'en ai donc profité pour leur expliquer ma façon de magasiner.

À tour de rôle, j'ai demandé à mon fils puis à ma fille : "Vois-tu ce beau pyjama? Est-ce que tu veux qu'on l'achète? Est-ce que tu penses que tu en as besoin? Ou préfères-tu qu'on achète un petit jouet à 1$?" Leurs pyjamas étaient déjà trop petits et je ne voulais pas trop investir dans des pyjamas qui deviendraient vite hors saison, alors j'en ai profité pour les laisser choisir. Bien entendu, ils ont choisi le petit jouet à 1$ alors j'en ai conclu qu'ils ne seraient pas malheureux de dormir quelques semaines de plus avec des pyjamas leur arrivant aux genoux.

Je leur enseignais en même temps ma façon de magasiner mais, rendu à la maison, je me suis demandée si c'était la bonne. Est-ce que j'avais tendance à inculquer une culture de sacrifice à mes enfants?

Je me rappelle du temps de mes études, quand j'étais très pauvre. J'avais du mal à m'habiller, à me nourrir mais je payais toujours mon loyer et mes cours sans aucun retard... Tout était une question de budget. Pas de sorti dans les bars, pas de café entre les pauses, 40$ pour faire l'épicerie d'une semaine et deux pantalons pour me présenter à mes cinq cours. Le sacrifice, quoi!!! Aujourd'hui, j'ai du mal à acheter sans me sentir coupable. Je me pose trop de questions. Est-ce un traumatisme dû à cette période d'extrême pauvreté?

Rendue à la maison, je me demandais si j'avais bien fait. En voulant sensibiliser mes enfants à la surconsommation, est-ce que j'ai plutôt eu tendance à inculquer une culture du sacrifice? Celle qui m'empêche d'acheter sans me sentir coupable, qui me fait détester le moment de faire l'épicerie et qui me fait hésiter quand vient le temps de m'acheter du linge? Une culture de peur? Est-ce que je ne suis pas en train de traumatiser mes enfants?

Vraiment, je me pose trop de questions...

vendredi 11 février 2011

Ouvre tes ailes

Pour les gens anxieux, le changement, c'est très stressant! On dirait qu'on s'accroche à tout prix à ce qui existe, on a peur de perdre ce en quoi on a travaillé si fort pour l'avoir et on a peur de l'inconnu comme du vide.

Aujourd'hui, j'ai envie de dire à tous mes amis anxieux: Ouvre tes ailes petit oiseau, il existe encore du ciel bleu quelque part par là-bas. Quelques nuages, quelques tempêtes oui, mais il existe encore quelque part un petit coin de ciel bleu juste pour toi!

Je pensais que j'étais la fille la plus stressée du monde, celle qui s'imaginait les pires scénarios mais je me rends compte que je suis entourée de gens qui ont peur du changement. J'ai un ami qui a perdu son emploi, dont la femme l'a quitté et qui s'est retrouvé dans la rue du jour au lendemain. Il avait l'impression d'avoir tout perdu! Mais pourquoi ne pas voir la vie autrement? D'un autre côté, j'ai une amie qui est partie il y a quelques années avec son sac à dos pour parcourir le monde! Elle a travaillé par-ci par-là pour subvenir à ses besoins à travers le Canada, les États-Unis et même l'Amérique du Sud. Elle non plus n'avait plus de toit mais elle a vécu toute une aventure!

Alors, à tous mes amis anxieux, croyez au ciel bleu et ouvrez vos ailes.

mardi 8 février 2011

Nostalgie

La plus grande réussite d'une enseignante c'est de savoir qu'on a fait la différence dans la vie d'un enfant, qu'on a réussi à l'amener un peu plus loin, à faire de nous LA personne qui a changé la vie d'un enfant. C'est tellement valorisant!!!

Hier, je lisais un article d'un vieux Reader Digest où une maman bénévole aidait un petit rebelle de l'école à lire. Elle lui offrait du temps, de l'écoute et tout le personnel de l'école n'en revenait pas de voir les progrès de cet enfant que tout le monde avait abandonné.

Je trouvais ça tellement beau que je me suis mise à penser à cet élève, que j'ai laissé à l'école en prenant mon retrait préventif. Ce petit Minou qui est même responsable de mon retrait pour avoir menacé de faire du mal à mon bébé dans mon ventre. Cet enfant dont personne ne venait à bout et qui a encore vécu l'abandon d'un adulte en qui il avait enfin confiance: moi. Pauvre Minou! Comme dans la petite revue, tout le monde à l'école n'en revenait pas des progrès de cet enfant. Calme en classe mais toujours en crise quand il arrivait au service de garde, je sais que les crises ont réapparu avec ma suppléante! J'avais certainement réussi à devenir une personne qui a changé la vie de Minou mais pour combien de temps?

Le problème quand on sait que l'on a fait la différence une fois dans la vie d'un enfant, c'est ce sentiment de culpabilité. Ce sentiment qui nous pousse à en faire plus, qui nous pousse à nous dépasser et à réussir à tout prix. C'est tellement envahissant que l'on se réveille la nuit pour trouver encore des solutions, on passe des fins de journée à préparer un petit quelque chose qui fera la différence et des fins de semaines entières à réfléchir. On n'arrive plus à décrocher et beaucoup d'enseignants s'épuisent.

Cette semaine, dans le statut de facebook de quelques-une de mes collègues, certains émettaient des commentaires dénigrants les enseignants qui ont compris que la vie, ce n'est pas juste enseigner. On pointait du doigt celles qui quittent le travail avant 17h, celles qui ne font pas de gros projets spéciaux dans leur classe et qui ne sacrifient pas leurs fins de semaine à planifier... Oh mon dieu! Mais c'est le culte au burn out ou quoi? Même nos collègues enseignants s'y mettent!!! Trop en faire est devenu une norme.

Je pense qu'il faut avoir atteint le fond du baril une fois dans sa vie pour affronter ces commentaires sans se sentir coupable de penser un peu à soi. Et j'ajouterais aux auteurs de ces statuts que les enfants n'ont pas juste besoin d'un enseignement réinventé qui demande plusieurs heures de préparation, ils ont besoin d'avoir des modèles d'équilibre de vie, d'enseignants heureux et dynamiques mais aussi d'enseignant qui ne partiront pas en burn out en plein milieu de l'année!!! L'enseignement doit être un travail qui valorise l'équilibre!!!

On a beau vouloir faire la différence auprès de nos élèves, il faut d'abord faire la différence pour nous!!!

vendredi 4 février 2011

Une chose à la fois

C'est une de mes amies qui m'a donné le goût de prendre ma journée une chose à la fois. C'est peut-être la seule façon d'accepter que tout ne peut pas aller aussi vite qu'on le voudrait dans la vie. Vraiment le rythme à la maison est beaucoup plus lent que celui au travail.

Trop en faire, pas assez en faire. C'est dans ces moments que je m'interroge sur les causes qui amènent tant de gens à l'épuisement au travail. Est-ce les exigences du marché du travail, l'adrénaline ou l'orgueil? Est-ce qu'on peut renverser cette tendance à trop en faire quand on travaille?

Le problème de l'épuisement, à mon avis, ce n'est pas de trop en faire, c'est plutôt de ne plus avoir le temps de penser à soi, de se sacrifier sans arrêt et de ne plus prendre le temps de se reposer. On se réveille un jour, on a vieilli, on ne se reconnait plus et on ne sait plus quoi faire pour se faire plaisir.

Au fond, ça prend un équilibre de vie. La modération a bien meilleur goût. Parce que comme le dit si bien une pensée du Dalai Lama: " Les hommes perdent la santé pour gagner de l'argent , ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé... et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par ne vivre ni le présent, ni le futur... ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. "

Aussi bien profiter de la vie et penser à soi aujourd'hui.

lundi 24 janvier 2011

Tranquillité bien appréciée

Pareil froid, on n'a pas trop envie de sortir. Je remets tous mes projets et, bien blottie dans une couverte chaude, je profite du vide, du rien à faire, de la tranquillité.

Ça fait contraste avec ma dernière journée de travail quand je disais à ma directrice que l'on manquait de temps de nos jours, que c'était devenu précieux. Je lui disais cela en la voyant gesticuler de gauche à droite dans la petite cuisine du salon du personnel pour faire chauffer au four les petits croissants du déjeuner de la rentrée de janvier. Je la regardais courir et je me disais: Mais voyons, elle en fait trop! C'est à trop courir comme ça qu'on perd ces beaux moments qu'on appelle Avoir du temps. Tout le monde était content et elle, elle s'isolait dans la cuisine. C'est si précieux le temps, aussi bien le prendre!!!

Alors, je le prends! Et j'espère continuer à le prendre quand je vais retourner travailler. Mes journées ont l'air ennuyeuses? Non, je flâne, j'abandonne mes projets et je regarde mes enfants grandir. C'est ça le bonheur!


dimanche 16 janvier 2011

Petite souris fait son nid

C'est quand notre cerveau arrête que l'on réalise que le monde a continué de tourner autour de nous pendant notre absence.

Vraiment, depuis mon retour au travail, je pensais que rien n'avait changé et je pensais retrouver mon petit monde de maman à la maison tel qu'il était, il y a moins de six mois. Mais non, le monde a changé et les petites maman-souris, aussi discrètes soient-elles, ont fait leur nid.

Elles ont toutes relevé des défis extraordinaires et les voilà des femmes d'affaire! Je pense à Evy et Dr Maman entre autre. Vous irez voir leurs petits produits faits maison qu'elles ont commercialisés grâce à leur blogue. Une fait des petits colliers que je voudrais porter tous les jours au boulot et l'autre a développé toute une gamme de crèmes et de savons intéressants. Elles ont tellement de talent!

jeudi 13 janvier 2011

Jour 3: Décroche enfin!!!

Pas facile d'être dans son salon et de penser sans arrêt à ses élèves? Et bien, enfin, ça commence à marcher...
Comment y arrive-t-on? On se planifie un horaire, on sort de la maison et quand on n'a plus le temps d'aller voir ses collègues au boulot, ça veut dire qu'on a enfin décroché!!! Examen de routine au CLSC, projets de popotte, petit café chez une amie, lecture de chevet, projets de jardinage pour le printemps, bains chauds, coup de téléphone à sa maman... On s'en trouve des choses à faire quand on veut!!! Ça prend juste du repos et tout retourne à la normale! Est-ce qu'on est trop stressées pour décrocher, nous les mamans qui travaillent?

mercredi 12 janvier 2011

Jour 2 : Décrocher?!! Pas facile

Deuxième journée de congé en retrait préventif, pas facile de décrocher! Comment voulez-vous ne pas penser au travail quand on a acquis une routine de travail-famille-dodo. C'est tout un changement de routine de ne pas travailler et maintenant j'ai trop de temps pour moi. J'ai donc ressorti ma liste des choses à faire mais que je remettais tout le temps.

J'ai enfin acheté la petite poubelle bleue de recyclage dont je retardais l'achat depuis septembre à défaut de la trouver dans les magasins que je visite habituellement. Elle est là, dans le coffre de ma voiture et elle attend que j'y retourne, là-bas, au boulot!

Autre projet? Concevoir du matériel adapté pour un élève en écart de cycle. Comme si enseigner à un niveau n'était pas assez, la réforme a voulu que nous intégrions des élèves qui auraient dû doubler depuis longtemps. Résultat? J'ai, ou plutôt j'avais, un élève qui ne sait pas lire dans ma classe. Je n'avais pas de matériel pour lui, pas de temps non plus pour lui en faire et il dérangeait ma classe parce qu'il ne suivait pas les apprentissages des autres. Maintenant que j'en ai, du temps, j'aimerais tellement ça lui en faire mais il faudrait que je retourne travailler là-bas pour analyser le matériel pédagogique et le modifier.

Et oui, je suis ici, chez nous et je pense encore à là-bas, au boulot! Quand est-ce qu'on décroche?

mardi 11 janvier 2011

De l'autre côté de la clôture

Premier jour de congé en retrait préventif, je vais reconduire ma fille à l'école. Nostalgique, c'est derrière la clôture de la cour d'école que je me suis mise à penser à toutes les histoires qui ont obligé l'école à limiter l'accès des parents à la cour d'école . Petit sourire en coin...

En commençant par cette petite chaîne accrochée aux deux poteaux à l'entrée de la cour. Combien de parents bienveillants ai-je vu parcourir la cour de l'école en voiture pour aller reconduire leur petit trésor à la porte de la cour d'école pour les protéger des intempéries. Des parents bienveillants pour leur petit trésor et combien dangereux pour les autres quand ils repartent à pleine vitesse dans la cour bondée d'enfants!

Ou encore tous ces parents qui viennent régler les conflits de leur enfant sur place? J'ai déjà vu des parents engueuler des enseignants, des élèves ou d'autre parents et qui finissent par se battre dans la cour d'école.

Sans parler des enlèvements d'enfants qui font des enseignants de véritables héros. Avez-vous déjà entendu parler de Guillaume Letendre?

Et pendant ce temps-là, il y a quelques mamans super protectrices qui réclament leur droit d'accompagner leur enfant par la main jusqu'à ce qu'il soit avec les autres dans leur rang. "Je ne voudrais pas qu'on m'enlève le seul petit plaisir qu'il me reste..." m'a répondu l'une d'entre elles. Et la semaine suivante, elle était dans le vestiaire, dans l'école, en train d'enlever les petites bottes de son enfant âgé de presque dix ans. Ouf! Il faut de tout pour faire un monde!

lundi 10 janvier 2011

Croire aux miracles...

Je commençais ma petite journée en me disant que j'allais travailler toute la semaine et voilà que je suis témoin d'un miracle: le traitement de ma demande de retrait préventif s'est réglé en quelques heures seulement...
J'ai fait ma demande à la CSST jeudi passé et j'ai enfin eu un téléphone d'eux ce matin vers 10h30. Le rapport a été complété et faxé à mon médecin à 11h02 et, grâce à ciel, mes papiers ont été signés par mon médecin en milieu d'après-midi. Résultat? Je me suis garochée chez mon médecin pour remettre ma demande de retrait préventif complétée en main propre à mon employeur. À 15h30, ma remplaçante était dans l'école pour rencontrer ma directrice et prendre quelques notes pour commencer demain matin... C'est petit bébé qui est content! La remplaçante aussi!!! Je me demande si elle va dormir cette nuit tellement elle était excitée!!!
De mon coté, je me demande si Minou et Cocotte vont bien se comporter demain en voyant ma remplaçante... J'espère que ma remplaçante ne sera pas trop nerveuse devant eux. C'est une fille que je connais bien et même si je sais qu'elle est très bonne, je ne peux m'empêcher de penser à ce qui pourrait arriver. Je lui ai dit de m'appeler en tout temps si elle avait une question, ce qu'elle a apprécié. Mon coeur est content, ma tête aussi!!!

dimanche 9 janvier 2011

Quand le coeur et la tête se contredisent

Déjà demain le retour au travail. J'ai fait officiellement une demande de retrait préventif jeudi dernier mais aucun dossier ne semble complété et j'attends d'avoir des nouvelles. Mon coeur me dit de rester à la maison et ma tête me trouve irresponsable de ne pas terminer l'année scolaire. Ah!!!! Quand la tête et le coeur se contredisent!

Je suis contente de retourner travailler lundi puisque ça sera une journée pédagogique mais est-ce que je devrais prendre une suppléante pour mardi en attendant que ma remplaçante prenne le relais? Et si la CSST prenait la semaine pour compléter mon dossier? Ma tête se demande si je dois m'inquiéter de voir deux ou trois suppléantes travailler dans ma classe avant de voir la nouvelle arriver enfin? Mon coeur me demande de rester bien au chaud à la maison... Qui gagnera la bataille? Voilà un dilemme dont je me passerait bien. Est-ce que c'est cela qu'on appelle de l'anxiété?


mardi 4 janvier 2011

Résolutions 2011

Et voilà 2011 qui commence. Bonne année à tous! Avez-vous pris des résolutions?

On dirait que certaines résolutions sont devenues démodées. Qui a décidé de perdre du poids? Faire plus d'exercice ? Ou encore de nettoyer le garage? On dirait qu'on revient toujours à ces classiques en sachant qu'elles ne dureront que quelques jours et puis qu'on les oubliera. Aussi bien oublier d'en prendre en partant?

Cette année, ma résolution est de continuer à accepter que le monde n'est pas aussi parfait que je le voudrais. J'ai décidé d'accepter mes défauts mais aussi d'accepter la vie telle qu'elle est, même si le ciel a l'air de me tomber sur la tête. J'appellerais ça la sérénité! Pour être capable d'apprécier chaque petit bonheur, ne pas m'en faire quand ça ne va pas et surtout, être moins stressée!!!

J'avais un prof d'université qui nous demandait d'être "cool as a cucumber" avec nos élèves pour qu'ils se sentent en sécurité et leur démontrer qu'on est bien en contrôle de tout ce qui se passe dans nos classes. Ça ressemble à ça la sérénité! Et je pense que c'est quelque chose qu'on devrait toujours appliquer à notre quotidien. Je suis sûre qu'il y aurait moins de chicanes de voisins, d'agressivité au volant et d'impatience si tout le monde respirait par le nez et visait la sérénité dans leur vie.

Se souhaiter bonheur et sérénité est un souhait l'on fait souvent à nos proches pour la nouvelle année mais je pense que c'est plutôt une résolution que chacun devrait se faire à soi-même pour être plus heureux avec soi-même. Parce que le bonheur commence à l'intérieur de nous!!!